The D-Day...D comme Douleur évidemment!
Nuit du 9 au 10 février 2008
Vous rassure tout de suite, ne vais absolument pas vous raconter mon accouchement minute par minute: vais vous épargner tout ça (non, ne me remercie pas public assidu), d'autant que c'est tout de même quelque chose de très intime! Mais vais juste vous raconter quelques petites anecdotes...
Déjà, mauvaise surprise: n'ayant pas le permis, j'appelle une agence d'ambulance du coin pour qu'on puisse m'emmener à 10 km de mon chez-moi, destination mat'! Pas de chance, toutes les ambulances sont sorties, on me renvoie alors vers un taxi qui, selon eux, acceptera d'emmener jf en pleine douleur et en plein stress! Celui-ci accepte, le voilà arrivant en bas de chez moi avec à son bord un gamin de 10 ans: neveu (ou je-ne-sais-quoi et je m'en fous) du chauffeur; pendant que le Daron nous suit en scooter. Le gentil chauffeur, pourtant quelque peu stressé lui aussi, se demandant certainement s'il aurait du couvrir les sièges en cuir de sa merco, m'amène à bon port et insiste pour m'accompagner jusqu'à l'étage réservé aux accouchements. Dans l'ascenseur, le merveilleux gamin, n'ayant certainement pas comprit la situation de la cliente de son tonton, commence à me raconter l'histoire de sa mère se retrouvant coincée dans un ascenseur!! Hola bonhomme, je t'arrête tout de suite, "C'est pas le moment!" lui dis-je, soutenu par tonton (ou papy d'ailleurs et je m'en fous toujours). Super, si ça se trouve vais me mettre à expulser bébé en plein dans l'ascenseur!!! Bon d'accord, c'était peu probable mais j'avoue que l'idée m'a traversé l'esprit!
J'arrive, donc seule, devant un couloir avec des portes partout et personne nul part! Oups, c'est par où?? Au bout du couloir, une porte qui parait limite blindée (j'ai dit limite!!)avec digicode: bon je sonne. "Oui", me répond-t-on..."Heu, je vais accoucher", dis-je: comment m'annoncer autrement que comme ça?
J'entre, on m'installe dans une salle de travail en me disant d'attendre, qu'on va venir m'ausculter (ô joie!) dans une minute. J'attends donc, seule, entre stress, angoisse (non, ce n'est pas pareil non!!), douleur et... solitude!! Eh oui, j'attendais anxieuse l'arrivée du Daron quand j'entends tout d'un coup un hurlement...un accouchement bien évidemment se déroulait non loin de ma chambre. Alors voilà ce qui m'attend...
Daron est bien vite arrivé et est resté à mes côtés tout au long des longues heures passées à attendre que les cm avancent... Celui-ci était limite plus stressé que moi: au sortir d'une contraction, le voyais devenir blanc: c'était presque à moi de lui demandé si ça allait!!! Mais je crois que c'est souvent le cas et il faut dire que les (futurs) papas sont mis à rude épreuve, ne sachant pas forcément quoi faire pendant qu'ils voient leurs compagnes se décomposer d'heures en heures. Dois dire que j'étais et suis toujours fière d'avoir (façon de parler) un homme qui m'a assisté jusqu'au bout et m'a soutenu alors qu'il devait être aussi stressé que moi, si ce n'est plus!
Quelques bonnes heures après mon arrivée, nous étions en plein milieu de la nuit, on me change de salle: ah, les choses sérieuses démarrent! Par contre, moi qui attendais avec impatience un secours dans la péridurale...ai du attendre encore (et encore et encore) car dieu (c'est le ptit nom donné à l'anesthésiste, vous comprenez pas pourquoi??) était occupé à une césarienne! Allez, courage, encore dix-huit quelques heures à attendre!! Ai donc rencontré Dieu en la personne du Médecin anesthésiste (pour une agnostique comme moi, c'est le comble)!!! Et là, pas de soucis, veux bien croire au pouvoir de sa seringue sacrée! Quel soulagement, y'a pas à dire: m'en foutais qu'il me plante cette énoooooorme aiguille dans le dos, attendais juste que le produit fasse son effet!!
Manque de chance, petit soucis avec cette fameuse péridurale: le produit est normalement injecté automatiquement à intervalles réguliers mais chez moi, ça marche pas!! dieu sera donc obligé de revenir fréquemment pour le faire manuellement et serai donc obligée de retomber dans les douleurs et d'attendre l'anesthésiste comme on attendrait le messie!!!!
Enfin, à 5h39, le Noahsien pointe le bout de son nez et cette fois c'est une toute autre aventure qui nous attend...
Déjà, mauvaise surprise: n'ayant pas le permis, j'appelle une agence d'ambulance du coin pour qu'on puisse m'emmener à 10 km de mon chez-moi, destination mat'! Pas de chance, toutes les ambulances sont sorties, on me renvoie alors vers un taxi qui, selon eux, acceptera d'emmener jf en pleine douleur et en plein stress! Celui-ci accepte, le voilà arrivant en bas de chez moi avec à son bord un gamin de 10 ans: neveu (ou je-ne-sais-quoi et je m'en fous) du chauffeur; pendant que le Daron nous suit en scooter. Le gentil chauffeur, pourtant quelque peu stressé lui aussi, se demandant certainement s'il aurait du couvrir les sièges en cuir de sa merco, m'amène à bon port et insiste pour m'accompagner jusqu'à l'étage réservé aux accouchements. Dans l'ascenseur, le merveilleux gamin, n'ayant certainement pas comprit la situation de la cliente de son tonton, commence à me raconter l'histoire de sa mère se retrouvant coincée dans un ascenseur!! Hola bonhomme, je t'arrête tout de suite, "C'est pas le moment!" lui dis-je, soutenu par tonton (ou papy d'ailleurs et je m'en fous toujours). Super, si ça se trouve vais me mettre à expulser bébé en plein dans l'ascenseur!!! Bon d'accord, c'était peu probable mais j'avoue que l'idée m'a traversé l'esprit!
J'arrive, donc seule, devant un couloir avec des portes partout et personne nul part! Oups, c'est par où?? Au bout du couloir, une porte qui parait limite blindée (j'ai dit limite!!)avec digicode: bon je sonne. "Oui", me répond-t-on..."Heu, je vais accoucher", dis-je: comment m'annoncer autrement que comme ça?
J'entre, on m'installe dans une salle de travail en me disant d'attendre, qu'on va venir m'ausculter (ô joie!) dans une minute. J'attends donc, seule, entre stress, angoisse (non, ce n'est pas pareil non!!), douleur et... solitude!! Eh oui, j'attendais anxieuse l'arrivée du Daron quand j'entends tout d'un coup un hurlement...un accouchement bien évidemment se déroulait non loin de ma chambre. Alors voilà ce qui m'attend...
Daron est bien vite arrivé et est resté à mes côtés tout au long des longues heures passées à attendre que les cm avancent... Celui-ci était limite plus stressé que moi: au sortir d'une contraction, le voyais devenir blanc: c'était presque à moi de lui demandé si ça allait!!! Mais je crois que c'est souvent le cas et il faut dire que les (futurs) papas sont mis à rude épreuve, ne sachant pas forcément quoi faire pendant qu'ils voient leurs compagnes se décomposer d'heures en heures. Dois dire que j'étais et suis toujours fière d'avoir (façon de parler) un homme qui m'a assisté jusqu'au bout et m'a soutenu alors qu'il devait être aussi stressé que moi, si ce n'est plus!
Quelques bonnes heures après mon arrivée, nous étions en plein milieu de la nuit, on me change de salle: ah, les choses sérieuses démarrent! Par contre, moi qui attendais avec impatience un secours dans la péridurale...ai du attendre encore (et encore et encore) car dieu (c'est le ptit nom donné à l'anesthésiste, vous comprenez pas pourquoi??) était occupé à une césarienne! Allez, courage, encore
Manque de chance, petit soucis avec cette fameuse péridurale: le produit est normalement injecté automatiquement à intervalles réguliers mais chez moi, ça marche pas!! dieu sera donc obligé de revenir fréquemment pour le faire manuellement et serai donc obligée de retomber dans les douleurs et d'attendre l'anesthésiste comme on attendrait le messie!!!!
Enfin, à 5h39, le Noahsien pointe le bout de son nez et cette fois c'est une toute autre aventure qui nous attend...
Commentaires
Enregistrer un commentaire