2020, 12 mois en 12 dates

De ce que je sais, on peut souhaiter ses vœux de bonne année jusqu'à fin janvier, je me demande s'il en est de même pour tirer le bilan de l'année écoulée ? Ecoute, j'ai envie de dire que oui.
En plus ça m'arrange.

Mais avant tout, rendons à César, tu connais la suite. 
Je n'ai rien inventé concernant le thème de cet article, j'ai juste - honteusement - piqué cette idée géniale (ou on peut peut-être voir ça comme un hommage ?) sur le compte Instagram de PicouBulle (blog du même nom que j'adore suivre soit en passant), qui l'avait elle-même repris sur celui de Haut les Nains. A la base, un post instagram donc et j'ai eu l'envie de le décliner dans un article.

Comme ça tu sais tout, et la chronologie est respectée. Tout comme les droits d'autrice de bonnes idées. Ça me plait d'essayer de résumer cette année si étrange que fût 2020 en (seulement) 12 dates qui nous ont marquées.


Jeudi 30 Janvier, quand l'allaitement prend fin



Ultime souvenir


C'est une date qui marque, même si aujourd'hui cela devient plus flou dans mon esprit. Je n'avais pas l'impression que ça s'était arrêté si tôt finalement, et en même temps je n'aurais pas franchement cru aller aussi loin...

La date de la toute dernière tétée, en tout cas de la photo qui en témoigne... y en a-t-il eu une poignée d'autres que je n'ai pas immortalisées ? C'est possible, mais bien peu dans ce cas-là. Dix mois d'allaitement, c'est quand même un joli parcours, surtout avec des débuts aussi compliqués.

Finalement cela marque surtout la fin d'une période, voire même plutôt un cap dans ma vie : celui de la maternité. Plus d'enfants en prévision - même si on ne jure de rien hein - donc plus d'allaitement non plus par la même. Même si le mot est un peu fort, on peut parler d'une certaine forme de deuil qu'il convient de passer et d'accepter, je ne crois y être encore parvenue d'ailleurs.

C'est donc une date plus qu'importante finalement, et qui comptera non pas uniquement dans cette année 2020 mais - en toute simplicité - dans ma vie de mère et de femme.


Vendredi 21 Février, une soirée à deux et pas un de plus

Un presque repas à la chandelle


En voilà une (de date) un peu plus heureuse certes, mais finalement qui fait date elle-aussi en tout cas dans cette année passée, à cocher sur le calendrier même car elle ne réapparaît pas bien souvent ! Profiter d'une soirée en amoureux, sans enfants, quel luxe, en tout cas pour nous.

Le genre de trucs qui m'horripilait quand je pouvais le lire à droite à gauche, que c'est primordial pour le couple de s'aménager des moments à deux, sans les enfants... Genre c'est tellement simple, genre tout le monde a la possibilité et/ou les moyens de le faire. Eh ben, tu sais quoi ? On survit sans, mais, avec le temps et surtout l'âge des enfants, ça finit aussi par arriver :)


Dimanche 8 Mars, toute première fois (tou-tou-te)

On attend les stars sur pattes

J'ai hésité entre deux dates (à chaque fois oui certes, mais là encore plus). Le 17 mars évidement et le début du confinement : inédit, complètement hallucinant mais finalement assez banal du point de vue de ce classement. Et puis l'autre...

Finalement j'ai préféré choisir le 8 mars, journée internationale des droits de la femme certes mais pour une autre raison cette fois : le jour du tout-premier spectacle que Mini Perceval a pu vivre, quelques jours seulement avant le début du confinement donc (c'est ce que je disais plus haut, t'as encore pas suivi).

Avec le recul, je me dis qu'y être allée - sans masque alors qui plus est - parmi des centaines de personnes était vraiment une pure folie ! Evidemment je n'avais pas à ce moment-là les connaissances que j'ai maintenant (toujours facile de juger après) et d'un côté je suis heureuse qu'il ait pu en profiter vu qu'il n'en aura malheureusement sans doute plus l'occasion avant un moment...

Ah et le spectacle en lui-même ? Un des pires que j'ai pu voir je crois :)
Mais j'ai passé un moment inoubliable avec Mini Perceval, lui-même subjugué par les chiens en peluche qui ont dansé sur la scène pendant près de 2h.


Dimanche 12 Avril, première bougie confinée

The first of the Third

Difficile à croire quelques mois plus tôt. Comme pour tout ceci dit, ouais t'as pas tort...
Bébé Graoully fêtera finalement son tout premier anniversaire en tout petit comité (nous 5 donc) mais nous avons eu au moins la chance de réussir à commander et son cadeau, et son gâteau dans les temps, et ça, dans la période de dèche ultime où nous étions alors, c'est un véritable exploit !

J'aurais bien sûr aimé sa famille rassemblée autour de lui pour ce premier cap mais les circonstances ne nous ont pas laissées le choix. A le voir si souriant, je crois que ça ne l'a pas dérangé le moins du monde, alors voilà, je retiens ça.

Mardi 19 Mai, ensemble c'est tout


Mais si, les vélos sont au loin (fais un effort !)

Encore une fois, j' ai eu pas mal de difficultés à ne choisir qu'une date (et pour moi, choisir c'est clairement renoncer alors je te raconte pas la galère) : pas de grands bouleversements (sinon ça serait justement plus facile) mais plein de petits moments sympa et symptomatiques de cette période.

J'ai finalement choisi un de ses moments simples mais comme je les aime. Rien d'extraordinaire à cette après-midi en vélo que nous avons passée, à quelques centaines de mètres de notre domicile (comme le voulait la loi à cette période-là), sous un joli soleil printanier et en pleine semaine qui plus est.

Ce genre de moments que le confinement - bien que souvent très négatif, malheureusement, pour beaucoup - nous a offert et dont nous avons eu la grande chance de pouvoir profiter.


Jeudi 4 juin, ouverture des portes

Retour dans la cour

A l'inverse, cette fois, aucune difficulté pour choisir, et j'imagine que nous sommes nombreuses.eux à retenir la même date. Entre soulagement et angoisse. Bon, quand même plus de soulagement de mon côté je dois l'avouer.


Voilà deux mois que nos enfants sont à la maison, sans une réelle scolarité (je suis loin d'être prof, je ne le prétends même pas tu remarqueras), sans voir personne d'autres que nous (les pauvres tu imagines), sans vie sociale, sans sport... Je ne sais pas de ton côté mais je peux te dire qu'ici, ça n'a pas trop râlé pour retourner sur les bancs de l'école, malgré le masque (pour mon collégien), la distanciation, les levés tôt.

Bien sûr, on n'est pas méga serein non plus il faut bien l'avouer, mais on sait alors que les enfants ne sont peu/pas touchés par la maladie, vecteurs sans doute, mais on n'est au moins pas trop flippés pour eux. 


Samedi 4 juillet, un petit pas pour le (petit) homme

Un homme debout !

Une date hautement symbolique dans notre vie de famille : Graoully, du haut de ses 1 an et presque 4 mois, marche ! Alors, oui il avait bien sûr fait quelques pas auparavant, deux par ci, trois par là mais ce jour à marquer d'une pierre blanche, il se lancera pour de bon, sans demi mesure.

Un nouveau cap de passé, un de plus, qui fait doucement vaciller Graoully de bébé à petit garçon. Toujours un peu trop vite à notre goût mais si satisfaisant pour lui (oui, et pour nous aussi tu penses bien).


Vendredi 7 août, quand vient la fin...


Ça c'est de l'amour fraternel !

Je sais bien qu'on attend chaque année impatiemment les vacances (quand on a la chance de pouvoir partir c'est évident) mais je crois que cette année, c'était vraiment essentiel, indispensable, une bouffée d'air frais même masqué.

On en a encore plus profité je crois, d'autant plus dans notre cas où nous découvrions une région que nous connaissions bien peu, à cheval entre la Provence et l'Ardèche (façon de parler).
On a visité - surtout oui c'est notre truc - mais aussi chillé au bord de la piscine, découvert de nombreuses spécialités locales (= bouffer sous prétexte de faire du tourisme), fait 3 millions et demi de photos, laissé les enfants au club (mais pas souvent, juste ce qu'il faut) : bref, grave kiffé notre race.

Et finalement nous voilà rentrés après cette véritable parenthèse enchantée et même si on a cassé notre PEL, ça valait grave le coup.


Mercredi 2 septembre, un si attendu retour au Club 

Le terrain aussi a bien morflé...

Le lendemain de la rentrée des classes, qui s'est presque passée comme d'habitude finalement sans grand protocole comme nous avions pu le vivre en juin, mes petits passionnés ont enfin pu reprendre leur loisir préféré, à savoir taper dans un ballon ! 

Et on peut dire que ça leur avait manqué, ils n'ont pas vu un terrain (en club j'entends) depuis le premier confinement de mars et cette reprise sonne vraiment comme un soulagement, un peu aussi (peut-être) comme un retour à la vie normale ?
Même si l'on sait bien au fond que ça n'est pas le cas, le protocole à mettre en place n'est pas simple, encore moins pour les petits clubs comme le nôtre qui n'ont pas de grosses infrastructures, mais tant pis, on prend ce qu'il y a à prendre.


Samedi 24 octobre, les revoir, enfin


Un petit café ?

Je n'avais pas pu y retourner depuis janvier - et l'anniversaire de Mini Perceval - avant que le Covid ne vienne foutre la m**** dans nos vies. Pas vu donc depuis ma famille la plus proche (mes parents, ma sœur, ma meilleure amie). Oui, comme beaucoup je sais et (encore une fois) je suis bien loin d'être la plus à plaindre.

En tout cas, ces quelques jours dans mes Vosges natales m'ont fait tellement de bien ! Sans couvre-feu, avec des soirées jusqu'à pas d'heures, et même à se faire faire une manucure après 23h, oui et alors :) 

A l'heure où j'écris, je prévois notre prochain (et court) séjour là-bas. Encore de beaux moments en perspective malgré le couvre-feu qui réduit considérablement nos sorties habituelles.

Plus qu'à faire avec, ou plutôt sans...


Mercredi 4 novembre, des nouvelles ou au moins une

Soyons francs, il ne s'est rien passé de méga dingue en novembre. Nouveau confinement, "les gens" ne parlent déjà plus que de Noël, plus les jours avancent et plus je suis soûlée.
(Ok il m'en faut pas beaucoup)

Dans ce paysage ubuesque (je sais pas trop pourquoi mais j'avais envie de placer cet adjectif), j'ai juste envie de rester chez moi, sous ma couette, à manger des gâteaux devant (au choix) un bon bouquin/film/série/jeu vidéo.

Novembre quoi.

Et puis je me rends compte que la nouvelle écrite le mois d'avant pour le concours Au Féminin (sans grande prétention, un essai histoire de) vient d'être publiée.



Au cas où tu peux la lire ici, tiens juste en passant.

Je me rends bien compte qu'elle n'est pas extra (la meuf lucide) - même si je reçois quelques gentils commentaires de lectrices - mais elle m'a si on peut dire servie de thérapie, ou plutôt m'a permis "finaliser" celle entreprit il y a quelques mois de ça suite à l'accouchement très difficile que j'ai vécu pour Mini Perceval.

Je ne l'avais jamais vraiment écrit, et même si je reste pudique si certaines choses, ça m'a vraiment fait du bien de le faire, d'en laisser une trace quelque part. Bon, ceci dit, ça n'était certainement pas le bon cadre pour ce type d'introspection mais je n'ai rien calculé et les mots sont sortis presque tels quels.

Et pour tout ça, je ne regrette ni d'avoir participé ni de rien avoir gagné 😅

(Genre j'y croyais à fond)


Vendredi 25 décembre, Noël oui mais pas que


Et la photo qui ne rend pas honneur à ce beau moment

C'était d'un prévisible !
Oui mais en même temps, c'est assez surprenant quand on me connait un petit peu - rapport à mon côté Grinchette - que je choisisse pile le jour de Noël comme celui à retenir de ce mois de décembre.

A ce détail près que ce n'est pas "juste" Noël, non, mais notre première fête et repas de Noël juste entre nous, notre famille, nous cinq donc.

Nous avions décidé de passer le Réveillon chez Papy-Mamy (à peine plus) mais je tenais absolument à ce que nous fêtions aussi ce moment rien qu'entre nous, et vraiment ça me tenait à cœur.

Avec un vrai repas de fête donc - alors qu'on était encore plein de la veille (de nourriture j'entends hein), des cadeaux aussi, une soirée à s'amuser, à découvrir les jeux/jouets reçus... bon oui à s'énerver aussi pour un verre cassé, ou tout autre raison.
On n'est toujours pas parfait non.

En tout cas, je milite déjà pour que cette soirée devienne une sorte de tradition, même si j'aime aussi les plus grands repas familiaux, j'y tiens à ce moment rien que pour nous, au complet désormais.

Et sur ces bonnes paroles...


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