2021, 12 mois en 12 dates

Et dire que parmi mes "bonnes résolutions" (qui n'en sont pas vraiment vu que je ne les tiens jamais) figuraient celle de revenir plus souvent par ici. D'être plus simple dans ma préparation d'articles et de revenir à l'essentiel, à savoir écrire.

Finalement, voilà que je me retrouve à me lancer dans la production d'un article qui nécessite un immeeeeense travail de tri de photos - et comme j'en prends beaucoup trop je suis pas sortie - et donc une grosse prépa.
Je m'impressionne moi-même.

Ceci dit, j'ai pas trop pu m'en empêcher pour le coup vu que j'adore ce type d'articles de rétrospective, forcément je suis membre de la team nostalgique, ascendant limite mélancolique. J'ai donc sauté sur l'occasion de raviver la flamme bloguesque avec cet article (la meuf n'exagère jamais) dont j'avais démarré l'initiative l'an passé.

(Franchement, si c'est pas la pire entame d'article que tu aies jamais lu)

15 Janvier 2021, jour de neige

Même si je vis dans le noooord-est de la France, on peut pas dire qu'on est assommé de flocons, de poudreuse et de boules de neige quotidiennement. On a même du bol (façon de parler) si on arrive à avoir une journée de neige par hiver.

De neige qui tienne, j'entends.
Alors quand c'est le cas, je râle et je peste furieusement (certes) mais j'apprécie, pour de vrai, de voir les petits kiffer autant. 


Mais c'est quoi ce truc ??

Et cette fois-ci, on a été servi ! C'est assez rare pour être mentionner dans ce récap. En plus, ça fait de jolies photos (et souvenirs), même si on a les pieds mouillés.

Revoir Graoully s'arrêter à chaque pas pour nettoyer ses bottes, je te jure, c'est une petite Madeleine de Proust.


19 & 25 février, les grands blessés

Une fois n'est pas coutume - l'expression de mon grand âge, environ 152 ans - j'ai choisi deux dates. C'est pas du jeu mais comme c'est mon blog, je fais ce que je veux.

Ceci dit, il y a un lien (encore heureux) : on peut dire que février, en 2021, rimait avec pansement et atèle ! 

Les frangins toujours plus

Aujourd'hui, on peut heureusement dire que tout est résolu pour nos deux blessés mais évidemment, sur le moment il a fallu gérer tout ça...

Et j'en profite une photo bien moche aussi, mais c'est aussi ça la vraie vie !


31 mars 2021, le retour du comeback du (re)confinement

On est reparti pour un tour ! 
Vu d'ici (et d'aujourd'hui), ça me parait si loin...ça ne l'est pourtant pas tant que ça. 

Les écoles referment leurs portes, nous revoilà en télétravail (pour ceux.celles qui le peuvent évidemment), recommencer les cours à la maison, les visio, mais aussi - c'est ce qu'on va retenir, écoute - les bons moments passés ensemble...
(Qui a dit les "longs" moments ?)


(Re) trouver porte close...

Et comme j'espère bien ne plus avoir à revivre ses moments parfois sympa certes mais aussi plutôt difficiles pour tout le monde, autant le mettre à l'honneur une dernière fois.

(On y croit en tout cas)


12 avril 2021, deux ans...

Une date qui devrait ne me rappeler que de bons souvenirs : les deux ans de Graoully. Mais qui, finalement, me ramène un peu également à la (triste) réalité du moment.

Deuxième anniversaire confiné sur deux ! Le compte est bon, le moral un peu moins.


Et de deux, jeune Roi !

Je me souviendrai que pour la deuxième année, nous ne pourrons fêter cet événement (svp) comme il se doit, entourés de notre famille.

Je n'oublierai pas non plus que les rayons et magasins de jouets, jugés non essentiel, étaient alors fermés et uniquement accessibles en drive... Ok et comme on s'y est pas pris à temps (pas de jugement tu veux), nos n'avons pas pu faire nos emplettes comme nous le souhaitions.

Mais comme on se débrouille toujours : les souvenirs qui restent sont quand même méga positifs et souriants, avec - juste - un léger petit pincement au cœur. Et, je te rassure, il a ouvert de chouettes cadeaux (pleiiin de livres) et on s'est encore un peu rattrapé par la suite.


19 mai 2021, le retour au barcail

(Ce jeu de mots - pourri - vous est offert par mauvaisgoutetfatigue.nimp)

Comme il s'agit de ma troisième passion dans la vie - après donc mes merveilleux enfants et les achats compulsifs - je ne pouvais pas manquer la réouverture des terrasses, bon des bars en l'occurrence, et je me suis donc tout naturellement dirigée vers le plus proche (et mon préf aussi) avec conjoint et copains.


Fallait bien fêter ça !

On a quand même bravé la pluie et le froid - au mois de mai, tout est normal - mais ça valait le coup ! Et, en réalité, on a réussi à passer entre les gouttes et même si j'aurais dû prendre un plaid en début de soirée, après quelques verres, étrangement ça allait mieux.

(Oh, ça vaaaa)


27 juin 2021, et même sous la pluie...

C'est qu'on a presque l'impression que la vie reprend (je ne vais pas le dire trop fort au cas où) : après le retour des verres en terrasse et des restos, nous osons reprendre le chemin des parcs de loisirs en famille.


Et passer entre les gouttes (encore)

De mémoire - sache qu'elle peut malgré tout être défaillante - ça ne nous était pas arrivé depuis le début de la pandémie, même si les parcs n'avaient pas été fermés tout au long de cette période, on n'était pas méga chauds.

(Etrangement)

On profite donc du beau temps pour passer la journée au Parc Merveilleux de Bettembourg (au Luxembourg, pour ta gouverne), qui n'est pas bien loin de chez nous et dont je t'avais déjà parlé par là. Par contre, en terme de "beau temps", on s'est plutôt tapé de la flotte (presque) toute la journée mais - comme on est méga bien préparé, et surtout que pour une fois, tout le b**del que j'emporte d'habitude a, pour une fois, servi à quelque chose - on a géré et surtout, qu'est-ce que ça faisait du bien !

(Et je dis ça, oui, même entourés d'enfants hurlants et ne nous appartenant pas forcément)



31 juillet 2021, seuls ensemble

Il ne m'a pas fallu longtemps avant de savoir quel thème choisir pour ce mois de juillet : les vacances, oui, évidemment.
Cette originalité !

Par contre, ça n'a pas été franchement commode de décider de la photo en elle-même, perdue entre des centaines d'autres, presque toutes plus jolies les unes que les autres - et pas que grâce à mes merveilleux enfants, la Bretagne et le bord de mer en général aident vachement à avoir un chouette rendu - me rappelant chacune un bon moment, un paysage sublime, une sortie inédite.

Alors voilà, tout est là : la mer ("la mer blanche" plutôt une lagune pour le coup mais ça fait grave illusion), le sable, le soleil, les coquillages, Graoully au premier plan et les trois autres en arrière plan à faire les cons...


Bonjour la carte postale !

L'image d'Epinal, idyllique, limite parfaite. 
Evidemment, derrière la belle image, il y a : les engueulades, la sieste avortée de Graoully et ses sautes d'humeur qui en découlent, les tongs pleine de sable-boue, les "non je veux pas y aller" en s'y rendant et les "non je veux pas rentrer" au moment de partir.

Tu la vois pas la vraie vie sur la photo ? Pourtant, promis, elle est bien là. En filigrane, comme sur toutes les autres.


9 août 2021, même pas peur !

Parce qu'encore une journée en famille, encore la petite dégaine de Graoully (tu as le droit d'en avoir marre) devant laquelle on ne peut s'empêcher de sourire...


Bah ? Sont où les manèges ?

Je crois qu'on en a eu tellement marre (et à raison !) d'être enfermé sur nous cinq - oui et encore on ne se plaint pas - que les beaux jours nous ont donné envie de sortir, profiter, voir d'autres horizons que nos quatre murs...

...même à seulement quelques km de chez nous, vu que nous étions alors au Parc Walygator non loin de Metz, donc il nous faut un gros quart d'heure pour nous y rendre.
Pratique.

Au-delà de tout ça, c'était quand même l'une des premières fois où Graoully a pu vraiment profiter de manèges - autres que les carrousels ou les petites fêtes foraines - vu la situation. 
Son premier manège, bon il avait 3 mois alors ça compte pas vraiment.

Cette fois-ci, il a pu profiter - plusieurs fois - de touuuus les manèges à disposition, sans flipper pour un sou, dans les airs ou sur l'eau, il était tellement à l'aise.
Oui, enfin ceci dit, j'imagine que la "peur" ou en tout cas la conscience des choses vient peut-être un peu plus tard (ou pas bien sûr), en attendant il a épuisé tous les manèges possibles et imaginables, et nous a épuisé aussi par la même occasion.

(Effectivement, la photo ne reflète pas franchement tout ce que je viens de te raconter mais comme elle m'a fait marrer, je la mets quand même)


26 septembre 2021, concentration diluvienne

En septembre, évidemment tu t'attendais forcément à voir une photo d'écolier, de cartables, d'autant plus qu'il s'agissait d'une rentrée particulière pour Mini Perceval qui rentrait en CP...

Mais je ne suis pas si prévisible - et puis ok j'en avais déjà fait des tonnes à ce moment-là notamment sur Insta - et j'ai donc choisi...tout autre chose !

Parce que septembre, c'était aussi un bien joli mois, très doux - on a même fait la rentrée en short alors c'est dire - donc des balades à vélo, des tournois de foot (forcément) sous le soleil de cette fin d'été.


La valeur sûre

...
Voilà pourquoi je te propose une photo sous la pluie, toujours dans ma logique inimitable - la fille qui n'a pas DU TOUT l'esprit de contradiction - mais c'était quand même un chouette dimanche, sous un temps épouvantable 🤷‍♀️

Traditionnelle fête au sein de notre petite ville - et traditionnellement sous la flotte d'ailleurs - rien d'exceptionnel mais quelques animations, des jeux en bois (toujours méga prisés) et ça suffit à leur (notre) bonheur.

Je précise à toutes fins utiles que le Mini à gauche sur la photo ne m'appartient absolument pas : en tee-shirt, sérieusement ?


10 octobre 2021, assis par terre

(Tu as la chanson dans la tête ? De rien)
Pour ne rien changer : voilà bien encore une photo d'un banal ! Promenade en famille, dans une brocante du coin où (pour le coup) il fait traditionnellement très beau, voire même chaud pour un mois d'octobre.

Projet de vie

C'est bien simple : on y va pratiquement chaque année (hormis années C*vid évidemment) en grande partie pour nous régaler d'une glace artisanale (en octobre ouais) au même stand qui ne manque jamais à l'appel.

Mais bref je m'éloigne du sujet.
J'adore cette photo ! Sur le moment, où il a posé ses fesses en plein milieu de la route pour "lire" le Tro-Tro que nous venions tout juste de lui offrir, un peu moins. 

Mais en y réfléchissant deux minutes, j'y vois un signal tellement fort de l'enfance dans toute sa splendeur. Est-ce qu'on a jamais eu envie de s'asseoir là où on était pour savourer le dernier livre qu'on venait de s'acheter sans jamais oser le faire ? Mais tellement !

Et lui, évidemment, il ne se pose pas de question et s'installe là où il est pour kiffer.

Voilà, on devrait toujours pouvoir faire ça : un modèle de vie ce Graoully, avoue-le !


2 novembre 2021, fais tes valises on s'en va

Il fallait bien que je les mettes au moins une fois l'honneur - toi même tu sais - mes Vosges natales...même si OK CA VA, on ne les voit pas sur la photo.

Seum, allégorie

Mais moi je sais qu'elles sont là, et on voit très distinctement que Graoully a tellement le seum de les quitter, ces petits jouets bagages à ses côtés.


Alors oui tu vas me dire "encore lui ?" (ou pas car je sais que tout comme moi, tu ne peux résister à son charme ahah) mais c'est fou comme il réussit à traduire dans son attitude nos ressentis, nos émotions.

Nous étions alors à quelques heures du départ, après quelques jours passés à prendre un gros shoot de la famille et des amis qu'on ne voit pas assez souvent, forcément en mode un peu tristoune de devoir les quitter. Comme à chaque fois.

A noter cependant, la petite maison que tu vois à droite qui n'était ABSOLUMENT pas prévue au voyage mais qui fait suite à une violente crise demande appuyée de Graoully quelques minutes avant de prendre la route, à l'aller.
Oui, bah bien sûr on a cédé, même si y'a pas la place dans la voiture et qu'il va sans doute pas y toucher du week-end : on achète notre tranquillité !
(Un autre pilier de mon éducation si tu veux savoir)


16 décembre 2021, la classe à la (Mini) Perceval

Tu me connais, je n'allais pas, pour illustrer ce dernier (et pire) mois de l'année, faire péter la totale : le sapin illuminé, la photo de famille parfaite (j'en ai pas de toutes façons) ou la jolie table de Noël.
A la limite, un arrachage de papier cadeau en règle.


La classe, un état d'esprit

Et finalement, j'ai aimé ce moment.
Quand Perceval me demande de faire "son BG" et mettre une chemise donc pour son spectacle de Noël qui a lieu le soir même.

Ce qui peut faire sourire c'est que, le spectacle ayant lieu à l'extérieur, il y a quand même de grandes chances que personne n'en voit la couleur, de cette chemise !

Mais t'as vu, la classe c'est un état d'esprit finalement 😊
(Va falloir que j'en prenne de la graine)


Tu n'y croyais pas mais félicitations, tu es arrivé.e au bout de cet article, de ce retour sur 2021. J'espère que tu n'as pas autant lutté pour le lire que je l'ai fait pour l'écrire, ou en tout cas pour choisir chacun de ses moments de vie, même si c'était un plaisir de m'y replonger, de partager à nouveau (enfin !!) mes impressions ici, de reprendre le chemin du clavier.

(Oui, cette fin d'article est pas terrible mais finalement on est dans la continuité du début à la fin).


Commentaires

  1. je trouve ca hyper sympa les retrospectives, je devrais me mettre des coups de pied au derrière pour en faire:p

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  2. C'est chouette de faire une rétrospective comme ça ! et bravo, j'aurais été incapable de choisir aussi peu de photos, surtout avec deux enfants ahah

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  3. ah lala mais quelle année quand on y pense
    moi j avoue 2021 et 2020 m'ont rincée et 2022 prend le même chemin...

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  4. Coucou j'aime beaucoup cette retrospective de l'année 2021, cela fait aussi de jolis souvenirs aussi. On espère que 2022 t'apportera tout ce que tu désires avec ta jolie famille

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