Les premiers jours du début de sa vie

Les premiers jours du reste début de sa vie. Et de la nôtre. Nouvelle famille, nouvelle vie.

Ben voilà.
Comme je le pressentais lors de mon dernier article - l'expérience toussa - je me doutais bien que j'allais avoir la tête un peu (beaucoup) sous l'eau pour pouvoir écrire plusieurs articles ou ne serait-ce qu'un. Déjà en temps normal (= sans nourrisson de moins d'un mois) je galère pour être à jour de mes idées et envies alors là...!

Nous sommes début mai, je n'ai rien écrit depuis un mois. Il serait d'ailleurs bien temps de faire mon traditionnel récap' de début de mois mais comme tu t'en doutes certainement, il n'y en aura pratiquement que pour le même et unique (nouveau) Mini qui vient d'entrer dans notre vie, j'ai préféré faire un article sur lui. Il y a déjà tant à dire.

Me voilà donc depuis quelques semaines l'heureuse (et cernée) propriétaire d'un tout nouveau petit Mini, si on faisait les présentations avec Bébé Graoully.

(Oui je garde son petit surnom pour l'instant, ça lui va tellement bien...et je me suis habituée maintenant !)

Le débarquement

Non mais rassure-toi TOUT DE SUITE, je ne comptais absolument pas te faire le récit de mon accouchement - ça me paraît bien trop intime et personnel pour en parler ici (par contre, avec les autres mamans de la maternité et ce, dès le petit-déj', pas de problème hein) - mais juste le fil des événements qui ont mené à cette petite merveille.

La merveille en question (en toute objectivité)

Plus les jours passaient et me rapprochaient de ma DPA, et plus je pensais dur comme fer que j'allais tout droit vers un 2e déclenchement, comme pour Petit Mini, le (désormais) cadet de cette fratrie.

 (DPA = Date Présumée d'Accouchement, je traduis pour toi, jeune padawan)

J'avais donc rendez-vous à la maternité le jour du terme pour un petit monito de contrôle, comme c'est toujours le cas, j'étais déjà dépitée à cette idée. Moi qui espérais un accouchement un minimum naturel - même si surveillé et donc médicalisé, vu mon précédent accouchement, je ne sais que trop bien comment les choses peuvent vite "dégénérer" et c'est là que tu es ravie d'être à l'hôpital - commencer par un déclenchement, c'est clairement pas ce qu'il y a de mieux.

Le jour J, je suis finalement réveillée à 5h30...par des contractions alors que je n'y croyais plus franchement !

Comme quoi nos Minis sont toujours plein de surprises et tous indéniablement différents.

Finalement Graoully a dû avoir pitié de sa pauvre maman, et comme son frère aîné (le premier j'entends), il a donc pointé son nez pile le jour prévu !

Sans rentrer dans les détails donc, ça s'est super bien passé, travail long certes ("oui mais tu sais, pour un 3e ça peut aller super vite" gnagnagna mais bien sûr) mais au final une arrivée super rapide, sans complication, limite en douceur et où j'ai pu activement participer.

Cette fois personne pour me dire que "j'arrive à rien", au contraire même, on m'encourage, on me dit que c'est super, et ça motive comme jamais.
Cette fois j'ai tout loisir de l'admirer une fois posé sur moi. Et j'en profite un maximum.
Cette fois on ne me l'enlèvera pas (pour Petit Mini, il avait fallu pas mal de soins dès son arrivée), notre peau à peau durera des heures - dans mon esprit en tout cas.

Des cris (pour lui), des larmes (pour nous) et l'un des moments de plénitude les plus indicibles (pour moi).

(Promis, après j'arrête les phrases-guimauve)

Troisième de la fratrie

Je t'ai laissé avec cette surprise - comme pour tout le reste de mes proches je dois dire - du genre, après mes 2 garçons, qu'en serait-il pour Bébé Graoully ?
Beaucoup de suppositions...et beaucoup d'erreurs ! En grande majorité, vous m'avez prédit une fille : non mais franchement quelle idée, c'est bien connu que je suis une vraie machine à petits mecs voyons !


J'aurais voulu ne pas savoir je dois dire, avoir la surprise, la dernière vu que - très franchement - peu m'importait si j'attendais un garçon ou une fille.

Je n'en ai pas eu la possibilité (si tu as raté pourquoi c'est là) mais finalement j'ai tout de suite su, d'intuition, que c'était un garçon. Sincèrement j'en étais persuadée.
Je n'ai pas voulu le dire avant la naissance, autant pour les pronostics qui me font toujours autant sourire, que pour m'éviter les réflexions (méga relou) du genre "oh un garçon t'es pas trop déçue ?" ou "tu vas tenter un 4e pour avoir la fille ?"
(coucou Meme qui, elle, a réussi à "faire la fille" au 3e essai et qui, donc, ne sera pas OBLIGÉE de faire un 4e, contrairement à moi haha)

Avant que tu demandes donc : NON je ne suis pas déçue (sérieusement ? je comprends toujours pas comment on peut poser cette question), NON je ne voulais pas spécialement de fille (en toute franchise je voulais plutôt un garçon, même si j'aurais été tout aussi ravie avec une fille) et NON je ne ferai pas de 4e pour avoir une fille, d'ailleurs je n'ai pas fait de 3e pour "tenter" d'en avoir une, genre c'est le Graal de tout parent.

Non mais regarde-moi cette GROSSE déception !

Les premiers jours, et premières nuits

Difficile de résumer en quelques lignes (surtout moi, la bavarde de service) mais je vais essayer de faire court.
Les 3 jours passés à la maternité m'ont paru une éternité, même si c'est plutôt agréable d'avoir ce cocon douillet où l'on a rien d'autre à faire que de s'occuper de bébé. Mais les plateaux repas m'ont clairement dissuadés de rester plus longtemps (en plus du reste évidemment).

Il était pourtant bien surveillé dans son cocon !

Nous voilà donc rentrés avec ce nouveau membre de la famille, un million d'affaires lui appartenant déjà, le plus grand sourire qu'on puisse avoir et quelques cicatrices. 

Une suspicion de jaunisse nous fera faire quelques aller-retours à la maternité ou chez le médecin, mais finalement le taux ne dépassera pas les limites "autorisées" et nous éviterons le traitement sous lampe UV. Soulagement.
(Même si ce n'est clairement pas une pathologie grave, ça reste relou quand tu dois passer quelques heures/jours à l'hôpital, encore plus avec un nouveau-né.)

Evidemment on ne se lasse pas de lui, on reprend les habitudes, on se fait avoir 2 ou 3 fois - nous avons apparemment engendré le Lucky Luke du pipi pendant le change, merveilleux on adore - on se souvient des gestes qui calme, apaise les douleurs mais on se laisse aussi déborder, on ne sait plus (il a faim à ton avis ? Mais il vient de manger), on se trompe.

Par moment, on en redeviendrait presque Nulli(pare), à d'autres on sait, les gestes se font sans même qu'on y pense.

Les premières nuits, à la maternité, n'ont pas été simples, heureusement que les hormones sont encore là pour me maintenir en éveil, sans grosse fatigue pour pallier le manque de repos. Mais finalement, assez vite, Bébé Graoully nous a offert des nuits plutôt cool avec une seule pause-nichon - je suis pas sûre de l'expression mais bon je tente - contre seulement 3 ou 4 soirées super compliquées, cris, pleurs, douleurs à ne plus savoir que faire.
Dans l'ensemble, je nous mettrais un bon "pas mal" pour ces débuts de vie, et surtout de nuit.

Un allaitement pas si simple

J'ai donc décidé d'allaiter, comme pour mes deux premiers Minis. Dans ma tête, c'est même une évidence, je ne me pose même pas la question. Bizarrement, je me rends compte que j'en ai bien peu parlé sur le blog - ce n'est pourtant pas un sujet que j'ai consciemment et/ou volontairement mis de côté - et j'en ai cette fois tellement à dire sur le sujet que ça fera l'objet d'un article prochainement.
(Ou pas) (à voir avec mon attaché de p(a)resse, Monseigneur Graoully)

L'allaitement est trop souvent montré comme un moment de bonheur absolu, cette sensation de ne faire qu'un avec son enfant (ce qui peut souvent être le cas) en mettant de côté, sciemment ou non, les difficultés, les douleurs, les doutes qu'il engendre aussi.

J'en ai beaucoup parlé ces derniers jours, notamment en stories sur mon compte Instagram, parce que c'est clairement une période compliquée en ce moment. Pas une partie de plaisir pour moi (je douille grave) et en prime Bébé ne prend pas ou peu de poids. En accord avec ma sage femme, nous avons donc mis en place un petit biberon de complément pour y remédier.
Sans doute mieux pour lui, mais j'ai un peu peur que cela flingue mon allaitement...et en même temps ça me soulage un peu et permet aussi des nuits plus sereines, sans cris et plus longues.

Je surveille toujours activement son poids, il est désormais revenu à son poids de naissance (3kg630) mais je me suis rendue compte que certaines tétées ne sont pas suffisantes par rapport à ce qu'il devrait boire, j'essaye donc de tirer mon lait pour lui donner en plus, quand il le faut.

Je ne sais pas si je réussirai à tenir longtemps à ce rythme mais j'essaye vraiment de persévérer, plus pour lui que pour moi pour le moment, mais pour qu'au final ça se passe sereinement pour tous les deux.

Trois semaines à trois

La nouvelle fratrie se met en place tout doucement.

Tout comme nous, qui apprenons à être les parents de Bébé Graoully, ses frères apprennent également à le (re)devenir. Ils font, je dois dire, beaucoup d'efforts et sont aux petits soins pour lui.

Fierté maximum !

Là encore, j'espère pouvoir faire un bel article sur le sujet prochainement, tout comme la relation qui est en train de se nouer entre eux.
(On y croit !)

Ce qui est certain, c'est que je ne pourrais pas me sentir plus complète que je ne le suis désormais avec mes trois enfants.

Il était inespéré, j'ai vécu cette grossesse comme étant la dernière de ma vie - même si je ne jure plus de rien désormais - mon corps me l'a d'ailleurs bien fait comprendre. Chaque geste, chaque moment passé avec lui, je me dis que je ne le revivrai pas avec un autre et ça les rend encore plus uniques que je ne l'imaginais. La nostalgie me gagne déjà à mesure que je le vois - déjà - changer, évoluer, grandir...

Heureusement, pour le moment, il rentre encore dans tes petits habits taille "naissance", pourvu que ça le reste encore indéfiniment !
(Comment ça, c'est pas possible ?)

Dans son pyj' de naissance !